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À propos

Hors des sentiers battus pour et par l’élitisme, c’est dans les chemins de traverse que les Éditions Grenier sont nés. Aux forceps, tant la concurrence (l’adversité) s’avère nécessairement âpre pour qui a vocation de rendre le livre accessible à tous (riches et pauvres) ; permettant à chacun de faire son livre pour peu que talent et compétence soient réunis. Des rendez-vous souvent manqués pour des illustres inconnus. Certains le seraient demeurés si leur chemin n’avait croisé, dans la marge, celui dans lequel sinue, impénitent, Grenier.

« Amener le lecteur au livre et le livre au lecteur », profession de foi que porte en étendard cette maison d’édition au parcours alternatif. Et si le livre doit se fondre dans le lecteur, et vice-versa, ceci ne se peut que par une édition ouverte aux auteurs. Sans les écueils des aprioris et des critères qui, au lieu que de sanctionner l’opportun, sacrifie à la rentabilité. Pour repousser parfois dans un injuste oubli « l’importun », l’auteur « sans nom ». Un repli mercantile – mais parfois mercenaire- qu’observent scrupuleusement les « Grandes maisons d’Édition » telle une condamnation à mort des velléités à la notoriété et du droit de dire. Sinon que de faire savoir.

Le mot « grenier » vient du latin granarium, la réserve où l’on stocke ; le choix de ce nom est un rappel – qu’on y voit aussi un appel- du monde rural africain qui constitue son vivrier en prévision des lendemains dont on craint toujours, en Afrique, qu’ils soient peu enchanteurs. Du monde rural il s’agira d’y extraire l’oralité, mode traditionnel de transmission de mémoire et du sens, pour la figer sur un espace physique : le livre.

Les Éditions Grenier reçoivent les auteurs d’autant d’origines que de diverses obédiences intellectuelles, écrivains, professeurs, chercheurs etc.

Sous la même bannière s’ennoblissent les savoirs des chantres berbères impliqués aux algorithmes aztèques, la métaphysique palestinienne apaise enfin les cantiques hébreux, brisant ces fallacieuses solitudes qu’ailleurs l’on renforce, ici la parole est donnée, guère transigé, pour qu’elle dise la science nipponne et soutienne les médecines bantoues, de la cosmogonie Dogon aux métaphores et paraboles créoles.

Parce que chaque auteur, puisant dès l’ancrage de son vécu originel et forcément original- déverse son connu dans le savoir universel, le grenier de la Connaissance humaine, pour ajouter à l’Histoire (passée et présente) de l’humanité !

Les Éditions Grenier constituent donc une voûte éclairée tout azimut de multiples constellations, ainsi qu’une mosaïque cristallisant les confessions de différentes cultures parfois rendues atones par le tandem intello financier !
Le procès est constant : diversité, accessibilité, solidarité… Jusqu’à « Solidalivre » – néologisme consacrant la solidarité par le livre- initiative sans précédent dans le monde de l’édition, incitant d’abord les auteurs (de Grenier cela s’entend) à pourvoir les bibliothèques africaines, et celles d’autres lieux en demande, par une de leurs œuvres !

Mais encore : Les Éditions Grenier garantissent aux pays africains, et autres contrées en construction, la publication de leurs manuels scolaires aux prix les plus avantageux ; c’est-à-dire les meilleurs qui puissent se pratiquer dans le domaine de l’édition !

Pour souscrire et verser au fond du plus grand investissement qui soit- sempiternel leitmotiv de l’Unescole savoir (que tous veulent) pour tous…mais par d’autres ! Or donc les autres, l’autre, c’est les Éditions Grenier : Première maison d’édition au service des écoles et universités défavorisées…Afin que ce qui s’y enseigne soit l’appréhension du réel des auteurs, professeurs, chercheurs et scientifiques de leurs communautés.

Le projet est celui d’une ramification vers des horizons toujours plus variés, des champs les plus diversifiés : hormis le roman et la poésie, dans ce « grenier à savoir » foisonneront- certains y sont déjà présents- autant de genres qu’il peut en exister. Essais, littérature enfant et jeunesse, bandes dessinées, contes, réédition des livres etc.

Une attention particulière est d’ores et déjà réservée aux biographies et « grandes entrevues » de personnalités publiques qui marquent leur temps. Or donc un grand nombre d’eux confesse, surtout dans les pays défavorisés, ne guère savoir comment et où livrer leur témoignage somme toute précieux.

Et bientôt le livre numérique ! Pour sacrifier à l’ère présente et aux exigences du présent, pour l’immédiateté. Pour répondre au présent. Pour le savoir amassé et accumulé dans le grenier de l’humanité afin qu’il soit partagé entre tous.

Également et équitablement !